YANN DOLLE

Yann Dolle est né le 28 mai 1967, le jour de la fête des mères à Metz, de mère bretonne et de père d’origine alsacienne. Dès son plus jeune âge, il sera bercé par les histoires familiales et les histoires de la bible, dans la plus pure tradition orale de Marie, sa grand-mère paternelle, qui l’avait elle-même hérité de son ami Antoine de Saint Exupéry. Tout son enfance, il dévorera les livres de la grande littérature française avec une affection toute particulière pour les poètes Paul Verlaine, Arthur Rimbaud, Charles Baudelaire et Pierre de Ronsard. 
C’est en Ukraine qu’on le poussera à se lancer. Attaché au Ministère de la Culture, il écrira avec Vladyslav Kornienko, Vice-Ministre ses discours à l’Unesco, des articles dans des revues culturelles ainsi que dans des cercles de réflexions philosophiques et sociétales. Vladyslav Kornienko Vice-Ministre de la culture et du tourisme d’Ukraine lui confiera aussi l’adaptation ainsi que la réécriture en français de son livre sur le théâtre français en Ukraine : « La dramaturgie française sur la scène ukrainienne. »
Il sera aux côtés des héros de la révolution Orange en Ukraine an tant que Consul de la Région de Lviv, Galicia, berceau du néonazisme selon Moscou. Après 15 années de guerre en Ukraine contre les prorusses ou il verra tomber bien trop de ses amis démocrates ukrainiens dans l’indifférence de la communauté internationale, comme Yulia Timochenko en son temps, qu’il considère comme sa seconde mère au même titre que Michelle Alliot Marie en France, il sera envoyé croupir en prison dans son propre pays.
C’est en prison, dans la souffrance de l’isolement et de l’indifférence, mais aussi dans la réflexion qu’il écrira son premier livre personnel, « le paria de la République ». Pour lui, l’écriture doit être toujours juste, avec le bon mot de cette langue française si riche pour décrire la réalité, pour dépeindre, pour exprimer l’émotion en dévoilant les profondeurs de son âme afin d’être dans la plus pure sincérité.
Yann sans terre, considéré d’une dangerosité massive par la justice française, a fini dans le noir d’un miteux mitard de prison française. Lui qui affectionnait sa voiture comme Surcouf son bateau et Antoine de Saint Exupéry son avion, on lui a tout pris mais certainement pas ses souvenirs. Ne ratez pas l’histoire, la légende de ces héros ukrainiens pro-européens qui avaient tant soif de démocratie et de liberté avec ce français à leurs côtés que l’on appelait dans le temps Murat en Champagne et d’Artagnan le mousquetaire là-bas.
Pour vous, l’homme épris de liberté qu’il nomme sa Jérusalem céleste, nous offre sans détour, sans artifices et sans chichi, « le paria de la République » son tout premier manuscrit.